La Rat Race est un concept de Robert Kiyosaki, auteur de “Père riche, père pauvre” qui désigne le cycle sans fin du métro/boulot/dodo, autrement dit le fait de tourner en rond comme un rat dans sa roue.
Ce faisant, nous passons à côté de notre vie, nous ne nous sentons jamais réellement épanouis.
Dans cette Rat Race, nous échangeons notre temps contre de l’argent, un salaire, pour payer nos factures et taxes, et des biens de consommation qui nous font croire qu’ils nous apporteront le bonheur, et nous remettons à plus tard ce qui nous tient vraiment à cœur, au fond de nous, sous prétexte de ne pas avoir le temps et/ou l’argent.
En soi, si nous avons le temps de faire tout ce qui nous appelle et que nous nous épanouissons réellement dans toutes les sphères de notre vie, il n’y a rien de grave.
Le truc c’est que souvent, cette roue infernale dans laquelle nous sommes embarqués dès l’école ne nous permet pas de nous sentir accomplis et épanouis.
Et c’est d’autant plus le cas si nous allons travailler uniquement pour toucher un salaire et pouvoir assumer notre train de vie !
C’est un des conditionnements de l’inconscient collectif les plus ancrés à mon sens depuis la révolution industrielle : courir après la prochaine chose et vouloir aller toujours plus vite.
Ici, le focus que je souhaite faire c’est que la course n’est pas plus épanouissante parce qu’on y associe les mots conscience, spirituel ou sacré.
Le monde spirituel n’échappe pas à ce schéma, ni le monde de l’entrepreneuriat spirituel.
Guérir vite, se libérer vite, régler ses “problèmes” vite, faire un saut quantique vite, faire beaucoup de chiffres vite, vivre l’illumination vite, sortir des expériences inconfortables vite, vite, vite, vite.
Alors il y a 2 positionnements : soit on entre dans la course sans même s’en rendre compte ; soit on reste dans une vie à moitié parce que courir nous fatigue d’avance.
Qu’est-ce qui pose réellement problème ?
C’est que cette course à vouloir atteindre quelque chose, même nos objectifs les plus nobles, se fait souvent d’après un espace de manque et de peur, inconsciemment.
Quand j’aurais ça je saurais que je suis alignée /je pourrais avoir confiance/je me sentirais en sécurité/je serais épanouie/etc.
#bullshit
Nous sommes toujours en attente de quelque chose pour ressentir la paix et l’état de joie en nous.
Comme si quelque chose à l’extérieur devait nous les apporter.
Pourtant, ils sont là, à chaque instant, même dans les moments inconfortables.
De quoi se souviendra-t-on à la fin de notre vie ?
Des chiffres que nous avons accumulés ?
Ou de ce que nous avons ressenti ?
De ce sentiment d’avoir osé ?
D’avoir pris le temps de vivre la vie dans tous ces moments sans être à la recherche de quelque chose que l’on aura finalement jamais trouvé ?
D’avoir vécu notre vie et pas celle que l’on attendait de nous ?
De ce sentiment profond d’accomplissement et d’épanouissement intérieur ?
La course nous éloigne de ce qui compte véritablement pour nous. Au fond de nous.
Ces sauts quantiques portent bien leur nom ils sont…quantiques!
Ils se jouent dans l’infiniment petit, dans l’invisible, et quand ils redescendent dans la matière, oui ça fait un gros boom (dans un sens ou l’autre d’ailleurs ; gagner énormément ou tout perdre).
Mais ils ne se font pas en courant.
Nous sommes là pour évoluer.
Oui notre pourquoi et notre grande vision sont primordiales car ils nous donnent notre direction sans laquelle il est plus difficile d’avancer.
Mais ce n’est pas une ligne d’arrivée.
Car à chaque fois que nous réalisons notre vision dans la matière, nous avons le niveau suivant de notre vision.
En réalité, c’est un positionnement intérieur.
Si entrer dans la course est vraiment (vraiment) épanouissant pour moi, il n’y a pas de jugement à avoir.
En revanche, si ça ne l’est pas, il ne tient qu’à moi de ne pas entrer dans la course.
C’est un des enseignements de ma Gene Key 5 qui m’apprend la patience et la confiance absolue que les choses arrivent quand elles doivent arriver dès lors où je pose une intention et avance en ce sens en acceptant de vivre ce qu’il y a à vivre sur le chemin.
Et aussi de la Gene Key 13 qui nous invite à ne plus être victime de cette course à la réalisation de nos désirs égotiques.
Le timing juste des cycles et du divin n’a pas de chrono, et l’âme non plus🤍
Avec âmour, Vanessa