Comment commencer un renouveau ? Par un premier pas. Peu importe qu’on le juge imparfait.
Ici, sur ce blog, j’ai partagé quelques bribes de mes pensées, de ma vision, de mon histoire.
Aujourd’hui, j’ai envie d’y écrire plus quotidiennement pour te partager ma vie, mes expériences, mes ressentis, mes photos.
De manière plus intime et plus libre.
Je pense que jusqu’ici je me sentais “obligée” d’écrire sur mes connaissances, du Design Humain, entre autres, et bien sûr ça fera aussi partie de ce blog, mais le fait est que connecter avec toi à travers ce que je vis et mes aventures me semble aujourd’hui ce qui m’appelle.
Et je crois que c’est aussi une sorte de “thérapie”. Non pas seulement d’écrire mais le contexte du blog.
Je m’explique : il y a quelques jours, je suis tombée sur le dernier article de blog d’une artiste et Youtubeuse que je suis et qui m’inspire énormément.
Elle expliquait qu’en écrivant de nouveau sur son blog, elle avait l’impression d’écrire dans un “trou noir”, dans cette partie si ancienne d’Internet, les blogs, que l’on peut se demander si des personnes lisent encore les articles.
Et cette question est légitime dans cet Internet qui nous inonde de bruits, d’images, qui cherche absolument à capter notre attention par tous les moyens.
Elle disait qu’un article de blog ne fait pas de bruit. Il ne cherche pas à être vu ou lu.
D’ailleurs il n’y a pas de notification pour te dire qu’il y a un nouvel article, aucun algorithme à convaincre de le mettre en avant (enfin si, il y a le référencement mais ce n’est pas l’idée ici), aucun “feed” où tu peux voir qu’un nouvel article est disponible, sauf si je choisis d’en parler sur d’autres réseaux.
Il est là, point.
Et il va continuer le voyage de lui-même, il ira aux bonnes personnes, au bon moment dans leur vie. C’est ce que je crois.
C’est ça qui a créé un déclic en moi. J’ai envie que quelqu’un lise mes mots, bien sûr, et en même temps c’est étrangement apaisant pour moi d’écrire sans aucune attente d’être vu, ou d’avoir des résultats, ou de me sentir obligée de dire des choses “intelligentes” ou d’être dans cette course effrénée.
C’est reposant. Et j’aime ça. Cela me fait un bien incroyable.
J’ai l’impression de retrouver le calme et la sérénité que j’ai lorsque je filme ou prends des photos de la vie à marée basse ou de la nature en général.
Car je me fais souvent happée par cette course aux bruits, à chercher à être vu, parce que j’ai une histoire particulière avec le besoin de reconnaissance (je pense que j’y reviendrais dans un prochain article).
Pourtant, j’adore le silence. Il est même nécessaire pour trouver ma clarté. Sans lui, je me perds.
Et parfois il me met mal à l’aise aussi.
Quand je ne le choisis pas et que j’ai l’impression de le “subir”. Quand le silence s’apparente à une forme d’indifférence qui réveille des blessures.
C’est exactement là aussi où se joue ma “thérapie” à travers ce blog : apprécier le silence dans tous ses aspects, même les plus inconfortables.
Et si j’ai envie de te partager mon histoire, c’est aussi parce que c’est ce qui met du sens derrière tout ce que je fais.
Et que je sais que mes mots peuvent résonner avec d’autres êtres.
Aujourd’hui, demain ou peut-être dans 3 ans.
Puis je crois que c’est ça le truc : cette course sans fin nous fait oublier qu’avant de vouloir être vu, ce que l’on veut, c’est partager et ressentir cette résonnance et cette connexion avec les autres.
(Ce qui ne m’empêche pas d’avoir cette voix qui me dit : Et tu vas le repartager sur les réseaux ton article, n’est-ce pas ? 😅)
Bref, ce renouveau ça sera de partager avec toi, ici dans ce blog, ma simple aventure de la vie terrestre illustrée par ma passion pour la photo, l’art et la connaissance de soi.
A toi qui aura lu ces mots jusqu’au bout, merci d’être là 💜
Et si tu veux me faire un coucou dans les commentaires, histoire de me montrer que, si, il y a encore des personnes qui lisent des blogs, ce sera avec grand plaisir 🙂