Ou prendre le risque que ça marche…
Un jour, tu as fini par te lancer.
Par suivre cet appel si fort, de ton âme, de ton cœur.
Tu as traversé les tempêtes.
Tu as tremblé mais tenu bon dans les turbulences.
Tu as douté mais tu as persévéré et tu as fait confiance.
Tu as continué à libérer, à avancer, à sonder les profondeurs de ton être, là où peu de personnes osent vraiment aller.
Tu as franchi des dizaines et des dizaines de gardiennes du seuil, de peurs, de croyances, de limitations mentales, de mémoires, de blessures.
Alors tu ne comprends pas.
Tu ne comprends pas pourquoi aujourd’hui, tu te sens bloquée.
Tu sais que ton rêve est là, juste derrière ce dernier seuil.
Tu le sens. Tout se met en place comme par magie. Tu le vois.
Et pourtant, tu regardes les choses se faire mais une partie de toi ne participe pas à l’action.
Parce que lorsque tu touches du doigt ton rêve, il y a encore une gardienne qui est là : celle de la peur de réussir.
Est-ce que je le mérite ? Est- ce que j’en ai assez fait (ch*er) ?
Tu regardes en arrière.
Tu as traversé toutes ces tempêtes pour ce rêve, ces aspirations, pour cette transformation intérieure.
Et pourtant, une partie de toi se dit que ça serait si paisible de s’arrêter là, de rester, de ne plus bouger…Parce que tu as fini par trouver le confort dans l’inconfort.
Parce que la tempête était devenu ta zone de “confort” ou plutôt quelque chose que tu connais bien.
Or derrière ce dernier seuil, c’est l’inconnu…
Qui est cette personne qui réalise ses rêves après les avoir tant imaginer ?
Qui ose concrétiser sa vie idéale et ce qui la fait réellement vibrer ?
Ses proches vont-ils accepter sa nouvelle vibration ou la rejeter ?
Ne va t-elle pas être exclu du clan ?
Va t-elle encore être aimée ? Appréciée ?
Et puis, qui suis-je si je ne suis plus mes luttes, mes souffrances ?
Alors, tu sens que tu trembles encore devant cette dernière étape, celle qui marque l’entrée dans un nouveau cycle.
À ce stade, tu peux encore t’autosaboter pour recréer des obstacles et des difficultés alors même que tout s’ouvre.
Tu en as le tournis. C’est encore inconfortable.
Belle héroïne, je sais ce que tu ressens car c’est exactement l’étape que je vis.
Pourtant, même si la peur est présente, je sais qu’il n’y a qu’un choix qui est juste :
prendre le risque que ça marche.
Car notre âme est là pour se réaliser et briller, et chaque rayon de soleil a sa place.
Avec âmour, Vanessa
