J’ai envie de te partager le début de ma quête de sens, car je sais à quel point on peut se sentir seule sur ce chemin.
J’avais l’impression, à l’époque, d’être en décalage par rapport au monde dans lequel je vivais : pourquoi trouver un sens à cette vie avait tant d’importance pour moi alors que ce n’était pas le cas des gens autour de moi ?
Etais-je anormale de vouloir comprendre ?
Etais-je anormale de me dire que le « métro boulot dodo » ne pouvait pas être la seule raison de notre présence ici ?
Etais-je anormale de vouloir être « utile à l’humain » comme je le disais à l’époque, de désirer contribuer à l’évolution du monde et de l’humanité ?
Dans mes instants de lucidité, comme je les appelais, je me rendais compte que je ne savais pas pourquoi j’étais là, ni pourquoi j’avais fait ces choix et construit cette vie.
Je prenais conscience de mon mal-être.
Mais il était tellement effrayant et souffrant pour moi de me rendre compte que, peut-être, tout ça n’avait aucun sens, que je préférais remettre mes œillères bien vite, comme tout le monde me semblait-il.
Ne pouvais-je, justement, être comme tout le monde et me contenter de ce que j’avais déjà, qui était énorme pour certains ?
Vacances, voyages, bon salaire, vie de couple, pourquoi tout ça ne me comblait absolument pas ?
Le Human Design et les Gene Keys sont venus apporter des lumières sur ce que j’avais pu vivre à l’époque : j’étais dans ce que l’on appelle le « non-soi » de ma clé 28, l’Aventurier, pour qui l’absence de sens peut l’entrainer vers la mélancolie voir la dépression.
Mes 7 centres blancs avaient été bien conditionnés et résultat, je ne connaissais même pas mes besoins, mes rêves, mes aspirations à moi.
J’avais l’impression de vivre la vie que l’on attendait de moi, mais rien de ce qui me ferait, moi, profondément vibrer.
Je ne m’autorisais même pas, d’ailleurs, à être profondément épanouie, par loyauté familiale.
Alors j’ai fui, tant que je pouvais, ce besoin de trouver du sens.
J’ai essayé de l’ignorer.
Jusqu’au jour où ça m’a rattrapé. Ou c’est devenu plus fort que moi.
Comme souvent, il y a un évènement déclencheur. Pour moi, ce fût la maladie, l’endométriose. Mon corps me criait à l’aide.
Il était ma boussole que j’étais en train de m’enfoncer dans une direction qui ne me correspondait absolument pas.
J’ai donc fini par écouter cet appel. Cet élan à me trouver, à trouver ce sens, et de là a démarré la fameuse quête.
Et là est aussi pour moi le départ de ma nuit noire de l’âme.
J’avais tout quitté, je ne savais pas qui j’étais, et j’étais engluée dans mes blessures et mes souffrances. J’avais des idées noires, chose qui ne me ressemblait pas auparavant (en même temps, j’étais experte en œillère 😉 et j’avais coupé mes émotions).
J’étais en présence de mes gardiennes du seuil sans les avoir identifiées comme telles à l’époque.
Et je ne comprenais toujours pas ce que je pouvais bien faire ici.
Je ne trouvais pas ma place et ni ce que je pouvais apporter au monde.
Je me couchais chaque soir en espérant ne pas me réveiller le lendemain.
Et je me réveillais le lendemain matin en me disant encore une journée de plus à être ici.
Même si je n’ai fait qu’envisager des possibilités sans rien tenter, je connais cette souffrance quand l’absence de désir de vivre se fait sentir.
Une partie de mon refus d’incarnation.
Ça m’a semblé durer une éternité.
Pendant une année entière, je me suis cherchée. Je vivais des relations qui réveillaient mes souffrances mais je ne faisais pas le travail sur ces ombres.
J’ai fini par lâcher du mieux possible et juste suivre ce qui pouvait m’appeler, les formations qui résonnaient pour moi, sans savoir où ça me mènerait.
Et tenir le cap, garder un petit bout de foi quelque part en moi, coûte que coûte.
L’année suivante ne fût guère mieux. J’avais une direction, je me formais au coaching, j’avais tout de même ouvert mon auto-entreprise, mais aucune idée malgré tout de ce que je voulais faire exactement.
Je cultivais le flou. Pour plein de raisons que j’ai compris par la suite (croyances, peurs, etc.).
Au fur et à mesure, malgré tout, des pièces du puzzle se mettaient en place. Je rencontrais les personnes qui me permettaient de continuer à mettre en lumière ce dont j’avais besoin pour revenir à moi.
Aujourd’hui, je n’ai pas trouvé LE sens, j’ai trouvé MON sens à tout ça.
Celui qui me donne envie de me lever le matin. Celui qui me pousse à continuer même quand rien ne va.
Et si aujourd’hui, dans mes accompagnements, j’utilise le Human Design et les Gene Keys, c’est que ces outils ont été des révélateurs pour moi.
Une autorisation à faire ce qui m’appelait déjà.
Une reconnexion aux vibrations que j’étais venu amener ici.
Une invitation à me souvenir de mes origines cosmiques.
J’ai aussi osé plonger dans mes parts d’ombres pour ne plus les nier, ce que j’avais fait durant tant d’années.
Me regarder en face dans toutes mes facettes (surtout celles que je voulais pas voir en moi ;)) a été salvateur pour me reconnecter à qui je suis et pour trouver cette unité intérieure en moi.
Alors, si tu lis cet article, sache que tu n’es ni anormale, ni seule. Tu es juste en quête de sens, en quête de ta vérité intérieure et tu ressens l’appel de ton âme.
La seule question est : es-tu prête à y répondre et à œuvrer pour y aller ?
Et toi, as-tu déjà eu ou vis-tu cet appel de la quête de sens ?
Et ce moment de la nuit noire te parle-t-il ? Je reviendrais plus spécifiquement je pense sur cette expérience, alors je t’invite à me poser tes questions en commentaire 🙂
Si tu ressens l’élan d’aller plus loin ensemble, je serais ravie de te guider sur ton chemin de retour à toi-même et à ton potentiel 😊
L’Académie des Gardiennes du Seuil pour faire le travail sur tes ombres et (re)devenir l’héroïne de ta vie.
Origine, pour découvrir ta croix d’incarnation, tes vibrations uniques et tes 4 missions d’âme.
Avec âmour,
Vanessa